Journée de l’unité en Russie : Medvedev donne un « but sacré » à la guerre contre l’Ukraine

Le vice-président du Conseil de sécurité russe et ancien président russe Dmitriy Medvedev a déclaré que le « but sacré » de la Russie dans la guerre contre l’Ukraine est d’ « arrêter le chef suprême de l’enfer ». Dans son canal Telegram, Medvedev a publié des félicitations pour la Journée de l’unité du peuple, en répondant à cinq questions qu’il a lui-même formulées.

À la question « Pour quoi nous battons-nous ? » Medvedev a répondu que la Russie se battait « pour tout ce qui lui appartient, pour sa propre terre, pour sa propre histoire millénaire », affirmant qu’elle ne voulait pas de territoires étrangers. Il n’a pas expliqué pourquoi la Russie avait annexé des territoires ukrainiens.

En réponse à la question « Qui se bat contre nous ? », M. Medvedev a suggéré qu’une « partie d’un monde en voie de disparition » était à l’origine de cette situation, notamment « une bande de junkies nazis fous », « une grande meute de chiens aboyeurs du chenil occidental » et « une meute hétéroclite de croulants et de philistins à l’esprit étroit de l’empire occidental ».
Il ajoute « En nous dressant contre eux, nous avons acquis un pouvoir sacré ».

Il s’en est également pris à certains « partenaires effrayés » non nommés.
Medvedev a suggéré qu’à la suite de la guerre, « l’ancien ordre mondial tomberait ». Interrogé sur l’arme de la Russie, M. Medvedev a répondu : « Nous avons la capacité d’envoyer tous nos ennemis en enfer, mais ce n’est pas notre tâche. Nous écoutons les paroles du créateur dans nos cœurs et nous leur obéissons. »

Le mot « Ukraine » n’est pas utilisé dans la vidéo de Medvedev, et il n’est pas non plus question d’une « opération militaire spéciale ».
Depuis l’invasion russe, Medvedev a souvent menacé les pays occidentaux. Il mentionne l’Apocalypse, Armageddon, utilise d’autres allusions bibliques et a laissé entendre à plusieurs reprises que la Russie pourrait utiliser des armes nucléaires.
Récemment, plusieurs personnalités russes de haut rang - du patriarche Kirill au dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov - ont affirmé que la Russie luttait contre des « satanistes » ou l’ « Antéchrist » lui-même en Ukraine.