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  • Publié le 22 mars 2023

France - Hausse de 5% des crimes et délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux en 2022

Le ministère de l’Intérieur a publié mardi 21 mars ses chiffres de 2022 sur les crimes et délits racistes, xénophobes et antireligieux signalés aux forces de l’ordre. Ils sont en hausse de 5 % par rapport à 2021. mais les contravention en baisse de 12 %...

Les crimes ou délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux ont augmenté de 5 % en 2022 par rapport à 2021, indique ce mardi le communiqué du service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMSI). Au total en 2022, « 12 600 infractions ont été recensées en raison de l’ethnie, de la nation, d’une prétendue race ou de la religion sur l’ensemble du territoire français, 6 600 crimes ou délits et 6 000 contraventions » peut-on lire. Mais si les crimes ou délits ont enregistré une hausse, par rapport à 202, les contraventions, elles, ont diminué « de 12 % ». La majorité des infractions recensées sont « des injures, provocations ou diffamations », précise le service statistique qui ne donne pas le détail des faits relevant d’actes antichrétiens, antimusulmans ou antisémites. En 2021, selon des chiffres donnés à deux députés par le ministère de l’Intérieur, il y avait eu « 1 659 actes antireligieux », soit 857 actes antichrétiens, 589 actes antisémites et 213 actes antimusulmans.

Paris, la Seine-Saint-Denis et le Bas-Rhin et le racisme ordinaire

C’est à Paris, et dans une moindre mesure en Seine-Saint-Denis et dans le Bas-Rhin, indique le SSMSI, que l’on dénombre le plus de crimes et délits à caractère raciste enregistrés par habitant.
À l’inverse, c’est dans l’Ouest (Morbihan et Vendée), dans le Gers, en Ardèche, en Lozère, dans les Hautes-Alpes, à La Réunion et à Mayotte qu’il y a le moins de crimes ou délits à caractère raciste. Les services de sécurité ont recensé, en 2022, 6 900 victimes, en hausse de 4 % par rapport à 2021, note le SSMSI. Selon l’enquête Cadre de vie et sécurité, citée par le SSMSI, sur la période 2013-2018, « seulement 14 % des victimes de menaces ou violences physiques racistes et 2 % des victimes d’injures racistes ont formellement déposé plainte ». Ce sont les hommes, les personnes âgées de 25 à 54 ans et les étrangers ressortissants d’un pays d’Afrique sont surreprésentés parmi les victimes des atteintes à caractère raciste.
S’agissant des auteurs, le rapport du SSMSI fait état de 3 200 personnes mises en cause en 2022 pour des crimes ou délits à caractère raciste. On y relève que la part des femme est nettement plus élevée chez les auteurs de ce type de crimes et délits ( 25 % ) que pour l’ensembles des délits et crimes (15 %). Ces personnes sont en outre plus âgées (40 ans en moyenne contre 31 %). D’une manière générale, les mis en cause pour crime ou délit à caractère raciste « ont des caractéristiques socio-démographiques beaucoup plus proches de la population générale que les mis en cause pour crimes ou délits pris dans leur ensemble ».

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