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- Publié le 21 juin 2022
- Mise à jour: 24 juin 2022
Le 21 juin est aussi la journée mondiale du yoga
Après deux ans d’interruption pour cause de Covid-19, l’Inde est revenue aujourd’hui pour célébrer publiquement la Journée internationale du yoga, le jour du solstice d’été. Narendra Modi, qui a poursuivi son institution à l’ONU lorsqu’il a pris ses fonctions de premier ministre en 2014, a personnellement participé ce matin à une séance d’exercices de masse dans l’enceinte du palais de Mysore, dans l’État du Karnataka, où il est actuellement en visite pour inaugurer certains projets d’infrastructure.
Partout en Inde, les hommages publics au yoga se multiplient, des stars de Bollywood à l’armée, qui a publié qui a publié des images de soldats engagés dans différentes postures sur leurs tapis sous les montagnes de l’Himalaya.
Une pratique non encadrée potentiellement dangereuse
Mais aujourd’hui, malgré toute l’attention que le gouvernement nationaliste BJP consacre à la culture de cette discipline pour la santé du corps et de l’esprit, le parlement indien n’a pas réussi jusqu’à présent à adopter une loi définissant qui est réellement habilité à l’enseigner souligne le journal en ligne indien The Wire. Le Yoga est ainsi la seule des disciplines dites Ayush (Ayurveda, Yoga, Unani, Siddha et naturopathie et Homéopathie) qui ne dispose pas de registre national pour répertorier ceux qui l’enseignent et faire la distinction entre ceux qui ont suivi un cours universitaire et ceux qui ont appris les positions en quelques semaines de séminaire.
Cet situation a donné lieu à une prolifération de cours de yoga qui, selon certains experts en médecine naturelle, sont donnés sans les connaissances appropriées, mettant de fait la santé des pratiquants en danger plutôt que de l’améliorer.
Jusqu’à présent, le gouvernement Modi s’est défendu en affirmant qu’un registre ne serait pas nécessaire puisque cette pratique n’implique pas l’utilisation de médicaments. Mais The Wire rapporte les inquiétudes de l’Indian Naturopathy and Yoga Graduate Medical Association (INYGMA), qui dit rencontrer chaque jour des personnes souffrant d’une maladie aggravée par les conseils erronés d’un praticien non enregistré. « Si une personne souffrant d’hypertension pratique la technique Kapalbhati, sa tension artérielle va augmenter et même un accident vasculaire cérébral peut se produire », proteste le président Naveen Visweswaraiah. « De même, le Bhastrika - également connu sous le nom d’hyperventilation - peut déclencher des crises d’épilepsie. Ce sont des conditions qui devraient également être vérifiées par des examens approfondis ». Plus de 50 parlementaires de différents bords auraient demandé au gouvernement Modi de prendre des mesures à ce sujet. Le ministère de l’Ayush a répondu qu’il allait envisager une législation. Mais en huit ans, elle n’est pas encore arrivée, pour ne déplaire à personne dans le vaste monde indien autour de cette discipline.
Solidaires !
L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne doit laisser personne indifférent !!! Outre les condamnations, en 2024, il faut continuer d’agir pour redonner et garantir son intégrité territoriale à l’Ukraine afin d’empêcher tout autre pays de suivre l’exemple terrible de "l’opération spéciale" russe.
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