«On ne fait pas d’élection avec des prières »Proverbe québécois

 

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  • Publié le 20 janvier 2023

Vendredi 20 février 2023 : une date cruciale pour l’ordre mondial

« Si l’Ukraine s’effondre, la liberté du reste du monde sera menacée. En aidant l’Ukraine à défendre son indépendance, nous défendons le droit à la liberté et à la démocratie de toutes les nations, en particulier de l’Estonie ». Ces propos du Premier ministre estonien, Kaja Kallas, ont été tenu hier, à la veille du jour où les alliés se réunissent à Ramstein, en Allemagne, au sein du groupe de contact pour l’Ukraine dirigé par les Etats-Unis. Ce message est identique à celui que tiennent depuis des mois les dirigeants des pays frontaliers de la Russie et que martèle, chaque jour depuis le 24 février 2022 Wolodymyr Zelensky, fustigeant la lenteur de la réaction des Occidentaux et leurs hésitations dans les livraisons d’armes. Ce vendredi sur la base militaire de l’Otan, les discussions vont porter sur la fourniture de blindés lourds et de systèmes modernes de défense antiaérienne. Mais quelque soit la décision d’aujourd’hui, n’en doutons pas elle sera lourde de conséquences sur l’état du monde dans les mois à venir. Des conséquences qui nous renvoient étrangement à l’atermoiement des année 30, à l’hésitation et à la lente entrée en guerre des alliés lors de la seconde Guerre Mondiale. Sergueï Lavrov, n’a-t-il pas déclaré lors de sa conférence de presse de début d’année « Leur tâche est la même : la ’’solution finale’’ à la question russe. Tout comme Hitler voulait résoudre la question juive, désormais les dirigeants occidentaux (…) disent sans ambiguïté que la Russie doit subir une défaite stratégique », a-t-il ajouté.
Sur cet aspect du « plan », Vladimir Poutine a réussi. Son discours historique et sa propagande interne y trouvent leur aboutissement et font craindre l’embrasement. Il a d’ailleurs assuré mercredi n’avoir « aucun doute » sur une victoire de la Russie dans son offensive en Ukraine, près d’un an après le début de l’opération russe. Une victoire, « elle est garantie, je n’en ai aucun doute », a déclaré le président russe, lors de son déplacement dans une usine d’armements à Saint-Pétersbourg. Selon M. Poutine, ce qui pourrait aider la Russie, « c’est l’unité du peuple russe, le courage et l’héroïsme de nos soldats (…) et, bien évidemment, le travail de notre secteur militaire et industriel ».Des déclarations tenues alors que Moscou a essuyé d’importants revers militaires, et commis aux yeux du monde, des milliers de crimes de guerre, ce qu’il ne peut ignorer.
Pouvait-il imaginer, dans ses « plans » les plus secrets, que le Chancelier allemand, Olaf Scholz, déclare au Forum économique mondial de Davos « Pour que la guerre se termine, il faut que la Russie échoue », que la Suède et la Finlande rejoindraient l’Otan, que l’Europe trouverait aussi rapidement des solutions alternatives à sa dépendance au gaz et au pétrole russe.
La Russie a perdu la guerre dès le 24 février en envahissant l’Ukraine. Le président russe le sait désormais mais ne peut admettre car c’est Son « plan » et sa survie politique qui sont en jeu. Pour la Russie, le monde se rétrécit chaque jour un peu plus. Son pire ennemi, celui qui impacte déjà son territoire et menace ses frontières, n’est pas l’Otan ni l’Occident, mais le changement climatique qui détruit peu à peu sa défense naturelle, l’hiver.
Cette journée est donc cruciale pour l’avenir proche mais aussi plus lointain du Monde. Pour les alliés de la Liberté et de l’Ukraine, il faut décider d’agir pour redonner et garantir au plus vite son intégrité territoriale à l’Ukraine, ceci afin d’empêcher tout autre pays de suivre l’exemple terrible de cette invasion par la force. Si c’est l’extension de la guerre qui est à craindre, c’est avant tout l’ordre mondial qui est en jeu. Pas celui d’un monde rétrécit à la prédation de quelques pays, mais celui des Nations Unies.

Evénement
Solidaires !

L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne doit laisser personne indifférent !!! Outre les condamnations, en 2024, il faut continuer d’agir pour redonner et garantir son intégrité territoriale à l’Ukraine afin d’empêcher tout autre pays de suivre l’exemple terrible de "l’opération spéciale" russe.

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