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  • Publié le 18 mai 2020
  • Mise à jour: 22 mai 2020

Coronavirus : le Conseil d’État jugeant le “caractère disproportionné” de l’interdiction de réunion dans les lieux de culte ordonne au gouvernement de la lever

Vers une reprise des célébrations religieuses et une fin de ramadhan déconfinée ?

Le Conseil d’Etat a ordonné au gouvernement, lundi 18 mai, de lever l’interdiction « générale et absolue » de réunion dans les lieux de culte, mise en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, en raison de son « caractère disproportionné ». Elle enjoint le gouvernement de la lever « dans un délai de huit jours ».
Le 11 mai dernier, le Premier ministre Edouard Philippe, dans le cadre du déconfinement, avait maintenu par décret l’interdiction de tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte, à l’exception des cérémonies funéraires, limitées à vingt personnes.
La plus haute juridiction administrative avait été saisie en référé par plusieurs associations et requérants individuels qui estimait que cette interdiction portait une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte. Parmi eux le président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson s’est déclaré « Très satisfait de l’issue du référé-liberté », en demandant au gouvernement de ne pas « jouer la montre pour son exécution ». De son côté, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat a estimé sur le réseau social tweeter que cette décision est « une bonne nouvelle pour la liberté de culte qui est un droit fondamental ».
Quant à la Conférence des évêques de France dont le Président, Mgr Eric de Moulins-Beaufort avait écrit au Premier Ministre vendredi 15 mai, elle a pris acte dans un communiqué de presse de l’ordonnance rendue par le juge des référés du Conseil d’État, en précisant que cette ordonnance allait dans le sens de la lettre adressée à Edouard Philippe et attend maintenant la révision du décret du 11 mai dans le délai de huit jours.

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