La Russie enlève des civils ukrainiens
Le 3 mars 2022, les troupes russes ont enlevé le correspondant de l’UNIAN, Dmytro Hilyuk, à son domicile de Kozarovichi, près de Kiev. Depuis, il a été transféré d’une prison russe à une autre. Aucune charge n’a encore été retenue contre lui, le Comité d’enquête russe n’ayant « aucune information » sur l’endroit où se trouve Hilyuk. Ivan Kozlov a été arrêté le 21 avril : lui et sa famille tentaient de se rendre en Crimée depuis Kherson, alors occupée - Kozlov est maintenant accusé d’« espionnage ». Le volontaire espagnol Mariano Calatayud Garcia (ci-après - Mario) a été enlevé le 19 mars 2022 près de son domicile à Kherson - il est détenu dans le centre de détention provisoire de Simferopol annexé depuis plus d’un an sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui. Il existe des milliers d’histoires de ce type.
Simples civils, journalistes, selon des organisation internationales comme la Croix Rouge, plus de 10 000 civils ukrainiens ont été (illégalement) enlevés par la Russie depuis le début de la guerre. Contrairement aux prisonniers de guerre, leur retour n’est encadré par aucune règle internationale d’échange et se fait parfois et uniquement au bon vouloir des forces russes. Récits et réflexions.
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