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  • Publié le 29 juillet 2020

L’importance des
 Livres dans le judaïsme : le Talmud

Le mot Talmud qui signifie (Étude) est le second livre saint du judaïsme ; transcription de lois orales, il regroupe surtout une série de commentaires de la Bible.

Le Talmud aurait été révélé par Dieu à Moïse qui, à son tour, l’aurait transmis à ses successeurs. Par la suite, ce sont les rabbins qui ont conservé, enrichi puis transmis son contenu, en le transcrivant, entre le début de l’ère chrétienne et le Ve siècle.

L’acte de rédaction, qui a rompu avec la tradition orale, s’explique avant tout par la crainte que la série de persécutions dont sont victimes les juifs, à cette époque, n’aboutisse à la disparition de cette même tradition, car il devenait de plus en plus difficile de la transmettre de bouche de maître à oreille d’élève.

Le Talmud de Babylon, avecles commentaires de Rashi, Tosaphoth, Piskei Tosaphoth, compendium de Asher ben Jehiel, commentaire sur la Mishnah par Moses Maimonides, et en index, les décisions du “Ein Mishpat.” , en 12 volumes, version intégrale. Imprimé à Amsterdam par Immanuel Benveniste, en 1644-47 (Crédit : Kestenbaum & Company)

La pièce maîtresse du Talmud est la Michna (ou Michnah), vaste code dont la rédaction fut achevée durant la seconde moitié du IIe siècle, par Rabbi Juda le Prince.

Elle se divise en six parties :

  • Zéraïm : regroupe les lois relatives aux bénédictions et à la vie agricole ;
  • Moèd : regroupe les lois relatives aux fêtes ;
  • Nachim : regroupe les lois conjugales et familiales ;
  • Nezikin : code civil et code moral ;
  • Kodachim : regroupe les lois relatives au Temple de Jérusalem ;
  • Taharot : regroupe les lois relatives à la pureté et à la purification.

La Michna sera complétée durant les siècles suivants et jusqu’aux alentours du Ve siècle par la Guemara. Rédigée essentiellement par les académies de la loi basées en Babylonie. La Guemara se présente comme une discussion de la Michna : à chaque élément de l’une correspond un élément de l’autre.

La Michna est en quelque sorte la matière d’enseignement de base. À part de rares exceptions, comme les Falashas – les juifs d’Éthiopie -, les rabbins sont parvenus au fil des siècles à imposer à toutes les communautés de la diaspora, les règles talmudiques.

C’est à partir de ces règles que se sont structurées la religion juive et la liturgie, définies dès le départ et qui sont restées immuables :

  • la prière du matin et de l’après-midi en lieu et place des sacrifices du Temple,
  • la profession de foi (« Écoute Israël, le Seigneur, notre Dieu, est seigneur unique »),
  • les bénédictions
  • la lecture publique du samedi avec les larges extraits du Prophète.

Le Talmud se présente ainsi comme une sorte de forteresse qui évite désormais la remise en question de la croyance ou de l’observance touchant à des sujets aussi divers que la philosophie, la médecine, les mathématiques, la morale, l’astronomie, la biologie, etc.

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