Les Franciscains d’Allemagne élisent comme nouveau supérieur un prêtre ouvertement gay
Dans une interview accordée à MK-Online, le site d’information officiel de l’archidiocèse de Munich et Freising, le père Fuhrmann [1], vicaire provincial de Cologne, a expliqué pourquoi il a rendu publique son homosexualité. « Si je suis moi-même gay, alors je veux montrer que je peux aussi faire partie de l’Église dans ce ministère. C’est important parce que ce n’est pas censé être comme ça dans l’Église. Malheureusement, il y a trop d’hypocrisie institutionnelle dans notre Église », a-t-il déclaré.
En outre, le nouveau supérieur franciscain a déclaré qu’il « soutient personnellement les efforts du Chemin synodal, je suis en faveur d’un réexamen critique du célibat dans le mode de vie sacerdotal et je suis en faveur de l’accès des femmes aux ministères ordonnés ».
En Allemagne, le chemin synodal est un processus pluriannuel controversé qui a débuté en décembre 2019. Impliquant évêques et laïcs d’Allemagne, il aborde des questions telles que l’exercice du pouvoir, la moralité sexuelle, le sacerdoce et le rôle des femmes dans l’Église. À diverses occasions, les participants ont exprimé, publiquement, des positions contraires à la doctrine catholique. Interrogé sur le fait que ses frères franciscains connaissaient son homosexualité au moment de son élection, le nouveau supérieur allemand a déclaré que « c’était très bon pour moi de savoir que cela est très positif pour les frères ». Il a ajouté : « Je reçois beaucoup d’encouragements, et peut-être que cette étincelle d’appréciation peut se propager à d’autres secteurs de l’Église. Je pense que c’est une bonne chose ».
Avant son élection, le nouveau supérieur franciscain en Allemagne s’occupait des indigents. Concernant son futur, le nouveau supérieur franciscain en Allemagne a encore déclaré à MK-Online qu’« un grand changement est imminent, et je veux et dois le façonner avec les frères ».
L’enseignement de l’Église sur l’homosexualité
L’enseignement catholique sur l’homosexualité est résumé dans les sections 2357, 2358 et 2359 du Catéchisme de l’Église catholique. L’Église enseigne que les homosexuels « doivent être acceptés avec respect, compassion et sensibilité. Tout signe de discrimination injuste à leur égard doit être évité ». Toutefois le catéchisme précise : « Se fondant sur la Sainte Écriture, qui présente les actes homosexuels comme des actes de grave dépravation, la tradition a toujours déclaré que les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés. Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une authentique complémentarité affective et sexuelle. En aucun cas, ils ne peuvent être approuvés ». Fournissant des indications supplémentaires, le catéchisme dit : « Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise de soi qui leur enseignent la liberté intérieure, parfois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent s’approcher progressivement et résolument de la perfection chrétienne ».
Source : CNA agency
[1] Né le 9 août 1971 à Hanovre, la capitale de la Basse-Saxe, en Allemagne, le père Furhmann a fait ses vœux simples en 1998 et sa profession solennelle en 2003. Il a été ordonné prêtre le 7 mai 2005.
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