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- Olivier KONARZEWSKI
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- Publié le 1er janvier 2023
- Mise à jour: 3 janvier 2023
Voeux 2023 : changement d’année, changer l’année !
Cà y est, le décompte est lancé pour les prochains 365 jours et pour essayer de faire mieux avec eux qu’avec ceux qui viennent de s’écouler. Comme chaque début d’année, chacun de nous est ragaillardi de bonnes résolutions et gonflé d’une foi dans des lendemains qui chantent, dans l’espérance que les cieux ou les évènements lui soient favorables et lui permettent d’atteindre les buts qu’il s’est fixé.
Cela fait des siècles que cette croyance dans un avenir meilleur se régénère au détour de la célébration de Sylvestre Iᵉʳ, pape canonisé, décédé le 31 décembre 335 et fêté ce jour là (le 2 janvier dans l’Église orthodoxe). Des siècles que le passage d’une année à l’autre s’effectue avec tambour et trompette de manière profane, masquant une origine religieuse que l’église catholique ne célèbre d’ailleurs pas. Une nouvelle preuve est ainsi apportée à ceux qui douteraient encore que le monde est religieux et spirituel ou n’est pas. La religion porte l’espérance de milliards d’individus sur terre avec autant de bénéfice pour chacun que, très souvent ou bien de plus en plus souvent, à nouveau, de dommages pour l’humanité quand elle se politise ou se fait État.
Les terribles évènements de l’invasion de l’Ukraine par la Russie au matin du 24 février 2022 n’en sont-ils pas un exemple récent ? Bien sûr que oui. L’Ukraine porte pour partie aujourd’hui, les stigmates d’une certaine idée de la place de la religion dans la société des hommes, faisant de cette « opération spéciale » russe une « guerre sainte » revendiquée comme telle par le patriarche orthodoxe de Moscou.
Tous les jours dans le monde, des hommes s’affrontent au nom de leur religion. Aujourd’hui, combien de conflits, ont pour seul motif, une cause purement politique. Probablement aucun. Car dans le monde politique, en démocratie, l’affrontement est d’abord celui des idées.
Voilà ce qu’au détour de cette nouvelle année, de toute nouvelle année, il me semble très important pour chacun, au delà de ses croyances et de ses ambitions et espérances personnelles, de rappeler à tous. Car au détour de cette année 2023, ce que nous entendons à l’est, est le bruit sourd des nationalismes qui portent la marque d’un monde ancien, de la fin d’un monde, d’une fin que la douceur de l’air qui pénètre par nos fenêtres entrebâillées ne dément pas non plus. Un monde qui change dans le craquement assourdissant de la guerre et de l’effondrement des icebergs de la calotte glacière.
Franchissant le seuil de cette année, nous sommes donc particulièrement invités à ne pas placer nos croyances et nos souhaits dans l’impasse d’un monde fatigué, sans véritable imagination, sans autre projet que celui d’espérer continuer d’exister tel qu’il est.
Dans ce passage toutes les possibilités d’un monde à réinventer s’ouvrent à nous. Il faut oser l’envisager, proposer les bonnes ruptures (celles où chacun se sent concerné), il faut le penser et y croire. Comme le disait Winston Churchill : « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, seul le courage de continuer compte ».
Cette citation nous indique le plus sûr moyen de changer l’année qui vient et ne pas simplement en rester à changer d’année.
Je vous souhaite donc une bonne, heureuse et nouvelle année 2023 !
Olivier Konarzewski
Solidaires !
L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne doit laisser personne indifférent !!! Outre les condamnations, en 2024, il faut continuer d’agir pour redonner et garantir son intégrité territoriale à l’Ukraine afin d’empêcher tout autre pays de suivre l’exemple terrible de "l’opération spéciale" russe.
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