Hommage aux sauveteurs et à la solidarité envers les plus démunis

Le bilan de près de 20 000 morts des deux tremblements de terre qui ont frappé le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie lundi est terrible. S’il renvoie les spécialistes en tectonique au substratum anatolien et à ses failles, nous, il nous ramène au substratum humain : la vie. Dans le décor apocalyptique des villes et villages touchés par ce séisme, nous découvrons ou redécouvrons au détour des empilements de dalles en béton et des monticules de gravats ce qu’est le miracle de la vie, des paires de petits yeux innocents soudainement découverts et ramenés éblouis à la lumière. Dans les décombres, le prix de la vie, le sens de la vie, se mesurent à main nue et à une oreille attentive. Les équipes de secours des États, les ONG, les organisations civiles et religieuses, les communautés et les populations qui s’y pressent d’un même élan y font avec délicatesse et précaution un travail de titan. Ces hommes et ces femmes de toutes origines et de toutes confessions qui se mettent au chevet d’une partie de notre humanité, acheminent des secours d’urgence et réfléchissent déjà aux meilleures façons d’aider les populations touchées dans les mois et les années à venir, sont tout simplement extraordinaires et suscitent toute l’admiration et notre reconnaissance à être humain. Car leur intervention repose sur l’idée de l’égale dignité de tous les êtres humains ce qui est au fondement de la citoyenneté et de l’exercice des droits et des devoirs de chacun.
Nous venons de créer une rubrique Citoyenneté qui recouvre tous ces enjeux du « vouloir vivre ensemble » et met en vis à vis les croyances et la société, principalement au travers de la citoyenneté et du civisme qui en Turquie et en Syrie se traduisent par la solidarité envers les plus démunis et viennent recouvrir la faille de la vie – la maladie, l’accident,..., – sur laquelle tout à chacun évolue.