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- Publié le 1er octobre 2020
- Mise à jour: 2 octobre 2020
Loi contre le séparatisme : avant son discours du 2 octobre Emmanuel Macron promet aux cultes un texte pour le 15 octobre
Hier, Emmanuel Macron a reçu les représentants des cultes pour leur faire part des intentions de son projet de loi sur le séparatisme et leur a indiqué qu’ils recevront le 15 octobre un texte portant sur la stratégie de l’exécutif contre les « séparatismes ». Un entretien qui précède son discours à la nation de vendredi qui sera prononcé au Mureaux et non à Lunel comme initialement prévu.
Les cultes se sont donc entretenus hier avec Emmanuel Macron. Entretien à l’issue duquel François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France (FPF) et Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont affirmé que les responsables de culte recevront le 15 octobre un texte portant sur la stratégie de l’exécutif contre les « séparatismes », une stratégie qui se composerait de quatre « thématiques ».
Les quatre lignes de force du projet
Le futur projet de loi, qui sera présenté en Conseil des ministres en fin d’année puis au Parlement début janvier devrait se déployer suivant quatre grands axes
Le premier concernera l’esprit de la loi de 1905 et consistera en un « rappel de la neutralité du service public et des délégations de service public ». Le deuxième portera sur « l’exigence, pour toutes les associations qui veulent demander des subventions, de respecter l’égalité homme/femme et de ne pas être sujette à des dérives sectaires ». Le troisième axe visera l’enseignement et pointera « sur les écoles confessionnelles hors contrat ». Le quatrième axe concernera les association de loi 1905. Le futur projet de loi devrait comprendre des dispositions encourageant le culte musulman, aujourd’hui majoritairement constitué sous le régime de l’association loi 1901, à adopter le régime des associations loi 1905 moins souple dans ses obligations comptables, mais donnant droit à des avantages fiscaux.
Un discours prononcé au Mureaux plutôt qu’à Lunel
Même si l’Elysée ne l’a pas confirmé pour l’heure, c’est dans cette ville des Yvelines que le président annoncera vendredi son plan de lutte contre l’islam politique et le communautarisme. Une commune dans laquelle il s’est déplacé trois fois depuis 2015.
Pourtant, il y a quinze jours, Emmanuel Macron pensait se rendre à Lunel (Hérault), une ville classée en zone de sécurité prioritaire (ZSP), d’où une vingtaine de djihadistes sont partis ces dernières années rejoindre les rangs de Daech en Syrie. Le chef de l’Etat y a renoncé. Officiellement pour cause de crise sanitaire et de rebond de l’épidémie de Covid-19. Officieusement, parce que le texte, sur un sujet archi-sensible, n’était pas suffisamment prêt à ses yeux. Du Côté de l’entourage du Président, on juge que la ville des Mureaux offre un cadre plus positif que Lunel en ce qu’elle est concernée par l’ensemble des thématiques qui seront traitées dans le futur projet de loi. D’ailleurs, en décembre 2019, le ministre de l’Intérieur d’alors, Christophe Castaner, et son secrétaire d’Etat Laurent Nunez, s’étaient rendus dans cette ville et l’avaient citée comme un exemple dans la lutte contre le repli communautaire et l’islamisme.
Solidaires !
L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne doit laisser personne indifférent !!! Outre les condamnations, en 2024, il faut continuer d’agir pour redonner et garantir son intégrité territoriale à l’Ukraine afin d’empêcher tout autre pays de suivre l’exemple terrible de "l’opération spéciale" russe.
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