«On ne fait pas d’élection avec des prières »Proverbe québécois

 

Cet article est en consultation libre

  • Publié le 16 mai 2022
  • Mise à jour: 20 mai 2022

Le Conseil d’État suspend en référé la dissolution du Groupe Antifasciste Lyon et Environs (GALE)

Le 30 mars 2022, le Gouvernement a prononcé la dissolution du Groupe Antifasciste Lyon et Environs, dit « la GALE », sur le fondement du code de la sécurité intérieure (article L. 212-1 [1]). Le groupement et un de ses membres ont demandé au juge des référés du Conseil d’État de suspendre en urgence cette dissolution, dénonçant une atteinte aux libertés d’association, de réunion, d’expression et d’opinion.

La dissolution pour trouble grave à l’ordre public

Le code de la sécurité intérieure prévoit que les groupements qui incitent à des agissements violents envers des personnes ou des biens [2] et troublent gravement l’ordre public, peuvent être dissous par le Gouvernement. Actions violentes, appel à la haine et à la violence contre les forces de l’ordre, publications violentes sur les réseaux sociaux… Les trois juges des référés du Conseil d’État réunis en formation collégiale ont examiné les éléments avancés par le ministre de l’Intérieur pour justifier la dissolution de ce groupement.

Les faits reprochés à la GALE ne justifient pas sa dissolution

Ils estiment aujourd’hui que les éléments retenus contre le groupement, pris tant isolément que dans leur ensemble, ne justifient pas sa dissolution au regard du code de la sécurité intérieure.
Si la GALE a relayé sur ses réseaux sociaux des appels à participer à des manifestations – dont certaines non déclarées et qui ont pu générer des troubles graves à l’ordre public, dans le cadre du mouvement dit des « gilets jaunes » ou contre le passe sanitaire –, le groupement n’a pas été à l’origine de ces appels. Il n’est d’ailleurs pas démontré que les actions violentes qui y ont été commises soient liées aux activités de la GALE.
Par ailleurs, les juges des référés du Conseil d’État observent que les publications du groupement sur ses réseaux sociaux ne peuvent être regardées à elles seules comme une légitimation du recours à la violence. Si le groupement tient des propos radicaux et parfois brutaux, ou relaie avec une complaisance contestable les informations sur les violences contre les forces de l’ordre, on ne peut considérer que le groupement ait appelé à commettre des actions violentes.
Pour ces raisons, les juges des référés du Conseil d’État suspendent aujourd’hui le décret de dissolution du groupement.

« La GALE ressurgit ». C’est par ces mots postés sur Twitter que le Groupe antifasciste Lyon et environs, dissout le 30 mars le conseil des ministres a annoncé ce 16 mai la suspension de sa dissolution.

Source : Conseil d’État

Evénement
Solidaires !

L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne doit laisser personne indifférent !!! Outre les condamnations, en 2024, il faut continuer d’agir pour redonner et garantir son intégrité territoriale à l’Ukraine afin d’empêcher tout autre pays de suivre l’exemple terrible de "l’opération spéciale" russe.

Informations
Opinion
Nos micro-trottoirs

«Quels signes ostensibles ?»

Découvrir

Tout savoir sur Croyances et Villes.

Découvrir


Une publication EXEGESE SAS, 14 rue du Cloître Notre-Dame 75004 Paris. N° SPEL 0926 Z 94013