La CPI réagit aux mandats d’arrêt russes visant son personnel
Préoccupée mais fermement décidée à défendre son indépendance, à fortiori face à un de ses membres, la Cour pénale internationale a réagi à l’émission par la Russie de mandats d’arrêt à l’encontre de membres de son personnel, dont une juge.
Selon une déclaration publiée par le service de presse, le Présidium de l’Assemblée des États membres de la Charte de Rome, qui supervise les travaux de la CPI, « se déclare profondément préoccupé par l’émission par la Russie de mandats d’arrêt à l’encontre de plusieurs fonctionnaires de la Cour, y compris l’un de ses juges ».
« La présidence de l’Assemblée des parties au Statut de Rome soutient fermement la Cour, ses représentants élus et son personnel. Nous réitérons notre pleine confiance dans la CPI en tant que cour indépendante et impartiale », indique la déclaration.
La Cour souligne l’engagement des États parties à rendre compte des crimes de guerre et appelle tous les pays à respecter son indépendance.
Le ministère russe de l’intérieur a récemment inscrit la juge de la Cour pénale internationale Tomoko Akane sur une liste fédérale de personnes recherchées. C’est elle qui a lancé les mandats d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, la médiatrice russe pour les droits de l’enfant.
La Cour pénale internationale compte 123 États membres, dont la Russie, la Chine et les États-Unis.
Solidaires !
L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne doit laisser personne indifférent !!! Outre les condamnations, en 2024, il faut continuer d’agir pour redonner et garantir son intégrité territoriale à l’Ukraine afin d’empêcher tout autre pays de suivre l’exemple terrible de "l’opération spéciale" russe.
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